Personnes cérébrolésées
Dès 18 ans
Le Foyer Belaïa de la Maison de Vie et de Santé propose 10 places pour un accompagnement adapté à des personnes cérébrolésées sévères.
Cette mission est en dehors des prestations usuelles de la Fondation Les Perce-Neige.
Néanmoins, pour éviter que des personnes se retrouvent sans accompagnement adapté, la Fondation a décidé de les prendre en charge.
Personnes cérébrolésées
Maison de Vie et de Santé
Notre site de Couvet propose 10 places pour un accompagnement adapté à des personnes cérébrolésées sévères.
La présence d'un réseau de soins dans la même structure (policlinique, SMUR, thérapeutes, etc.) permet de répondre aux besoins des bénéficiaires. L'équipe pluridisciplinaire qui suit les personnes cérébrolésées sévères est composée de personnel soignant (infirmières du RHNe) et de personnel socio-éducatif et socio-sanitaires de la Fondation Les Perce-Neige.
Terminologie
Les personnes cérébrolésées peuvent être différenciées en deux types de patient·e·s, les un·e·s présentant un état de conscience minimale, les autres émergeant de cet état.
L'état de conscience minimale, parfois appelé état pauci-relationnel, décrit un·e patient·e incapable de suivre de manière cohérente des instructions simples mais qui démontre néanmoins un état de conscience de son environnement. Ces patient·e·s ont souvent une poursuite visuelle préservée. Ils·elles peuvent présenter des changements comportementaux et émotionnels induits par des stimulations verbales (voix familières).
La distinction entre état végétatif et état de conscience minimal revêt une grande importance, et ce en raison des implications en termes de pronostic et des décisions thérapeutiques qui y sont liées. La personne en état de conscience minimal présente des réactions comportementales « conscientes » minimales et fluctuantes mais reproductibles. Il y a présence d’une interaction avec l’environnement. Ce comportement est incohérent, mais il se distingue nettement du comportement réflexe en raison de sa reproductibilité ou du fait qu’il est maintenu pendant une durée suffisante ; il est généralement provoqué par un stimulus externe.
Il a été démontré que les patient·e·s en état de conscience minimale perçoivent les émotions et la douleur.
Pour pouvoir établir le diagnostic d'état de conscience minimale, il faut la présence d’un ou de plusieurs comportements suivants :
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réponse à la commande ;
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réagir par oui/non (par le biais de signe ou par le biais du langage), sans tenir compte de la précision de la réaction ;
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des verbalisations compréhensibles ;
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un comportement orienté, c’est-à-dire qu’il existe un lien significatif entre le comportement et les stimuli environnementaux précis, ce comportement ne faisant donc pas partie des comportements-réflexes, par exemple des rires ou des pleurs exprimés de façon adéquate, des vocalises ou des gestes en réponse directe au contenu d’une question, l’orientation vers des objets (rapport explicite entre la localisation de l’objet et la direction du mouvement), le toucher ou la préhension adéquate d’objets, ce qui montre une adaptation par rapport à la taille et à la forme de l’objet, ainsi que la poursuite oculaire ou la fixation prolongée en réponse directe à des stimuli visuels (qui se déplacent).
Lorsque les comportements suivants sont observés, le·la patient·e émerge de l'état de conscience minimale par:
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une communication fonctionnelle interactive : les paramètres sont des réponses oui/non exactes à 6 questions de base sur 6 concernant l’orientation situationnelle (p.ex. suis-je assis·e tout près ? Est-ce que je montre le plafond ?) pendant deux évaluations consécutives ; ou
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une utilisation fonctionnelle de deux objets différents (pour ce faire, il faut pouvoir discriminer les objets) : les paramètres y afférents sont l’utilisation correcte de deux objets différents au cours de deux évaluations consécutives (p.ex. se peigner les cheveux, écrire sur du papier avec un stylo).
Admission
Cette prestation ne relève pas d'une demande au dispositif "JUNORAH".
Pour toute demande d'admission, s'adresser à : pn.mdv-couvet@ ne.ch